Le projet de recherche-action EJO a pour objectif d'analyser les effets socio-éducatifs du programme d’éducation par le sport EJO de PLAY International
Impact
Chiffres clés
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La démarche de recherche-action
La recherche-action est une méthode qui lie les acteurs de terrain et le monde de la recherche dans une démarche de collaboration au service du projet mené.
Cette collaboration permet d’étudier de manière méthodique l’ensemble du projet : le contexte initial, la mise en œuvre des activités ainsi que leurs effets sur les bénéficiaires et leur environnement.
Analyser les effets socio-éducatifs du programme EJO
Eléa Chiron, doctorante au laboratoire VIPS², a ainsi pour mission d’analyser les effets socio-éducatifs du programme EJO sur 3 niveaux :
1. les effets de socialisation produits sur les enfants (8 à 12 ans) participants au programme
2. les effets d’évolution des pratiques d’éducation et d’enseignement chez les acteurs éducatifs locaux
3. sur la mobilisation et l’engagement des partenaires autour de l’outil sport (écoles, institutions, financeurs, associations, dirigeants politiques, communautés) en analysant les effets de développement et de structuration du secteur éducatif autour des pratiques physiques et sportives
Ainsi, pendant 3 ans, dans 3 pays – Kosovo, Burundi, Sénégal – Eléa va suivre et observer les évolutions de 69 enquêtés du secteur scolaire et extrascolaire : enfants, animateurs et enseignants, ainsi que partenaires opérationnels et institutionnels.
Entretiens semi-directifs, observations terrain des activités, observations de formations, immersions ethnographiques sont les différentes méthodes scientifiques employées pour mener à bien cette analyse qualitative.
L’originalité de cette évaluation ?
Cette recherche-action vise à dépasser la démarche d’évaluation qui repose sur un mode d’analyse binaire en termes de fonctionnement / dysfonctionnement pour privilégier une analyse des processus éducatifs entendus comme composantes de la socialisation afin de saisir les mécanismes provoqués chez les enfants qui participent au programme.
Le travail empirique mené sur toute la réalisation du programme et non à la fin, lui confère un caractère relativement inédit.
Enfin, cette évaluation réalisée aussi bien auprès des enfants participants au programme qu’à l’« écosystème » d’acteurs susceptibles de soutenir le programme permet de lier des niveaux d’analyse souvent séparés.